La création collective d’un ensemble de règles de fonctionnement acceptées par tous. Cette étape est cruciale, non seulement pour rassurer les collaborateurs, mais aussi pour assurer le bon fonctionnement de l’équipe. De plus, cela contribue à créer une certaine cohésion, nécessaire voire vitale pour qu’elles puissent correctement travailler ensemble.
La mise en place de moments collectifs et synchrones. Le problème des équipes transversales est qu’elles s’appuient souvent sur des moyens de communication “asynchrones”, comme les emails essentiellement, qui “augmentent” la distance entre les gens. Ils sont évidemment incontournables, mais il est préférable, dès que possible de faire appel régulièrement à des moyens de communication synchrones : réunions, briefs, visioconférences…
La confiance mutuelle. Dans le cas de management transversal, celle-ci s’appuie sur 3 choses en particulier : la bonne communication entre le manager transverse et le manager hiérarchique du collaborateur, la certitude que le manager transverse soutient le collaborateur dans ses difficultés, et enfin la possibilité de pouvoir parler librement, en tête à tête comme en collectif, de ses idées, problèmes ou questionnements.
L’adhésion. Sans pouvoir hiérarchique, il peut être difficile de pousser quelqu’un à faire une tâche qui ne fait que s’ajouter à sa charge de travail sauf si ce dernier “adhère” au projet : soit en termes de valeurs (le projet peut par exemple reposer sur la valeur “écologie”, qu’il partagera), soit en terme de bénéfices pour lui (compétences supplémentaires, primes, variété dans le travail…). Bref, en d’autres termes, donnez du sens à ce que vous faites.
Il existe 4 “modes” de management transversal : 1) le mode projet, 2) le mode processus 3) le mode groupe de travail 4) le mode réseau.
Faites correspondre chaque “mode” à sa définition ci-dessous :
a/ Ce mode répond à un besoin de partage entre individus ayant des intérêts professionnels communs.
b/ Ce mode répond soit au besoin de déployer régulièrement des orientations (achats, RH, sécurité) ou des dispositifs (audit interne), soit au besoin de produire de façon répétitive un livrable.
c/ Ce mode correspond au besoin de livrer un produit unique à un client identifié et dans un délai donné.
d/ Ce mode permet de produire de l’amélioration continue et des solutions ponctuelles d’urgence.